Vendredi matin. Le coq chante, le soleil est déjà haut et fait comme un gros smiley dans le ciel bordelais. Autour de moi, tout me dit : "C'est aujourd'hui !"
Et oui, c'est aujourd'hui que je vends la Bandit et récupère la Falco.
Départ un peu après 9 heures pour Pau où mon acheteur m'attend avec un bon déjeuner, un chèque de banque et un billet de retour en train.
Bien entendu, Madame me dit "Euh, j'ai du temps, tout ça, est-ce que je peux t'accompagner jusqu'à Roquefort ?" Mais oui avec plaisir !! elle en profitera ensuite pour aller voir une amie dans les Landes.
Autobeurk jusqu'à Langon, Captieux, Roquefort. Pause petit déjeuner à une terrasse de café en face des motos (définition du bonheur absolu selon Saint Vilbrequin). On se sépare et je continue jusqu'à Pau (que du tout droit à part deux ou trois enchainements).
Miss Bandit n'aura pas été gâtée pour sa dernière sortie, elle qui a connu tant de virolos géniaux.
Papiers, Miam miam, mon acheteur est heureux il saute partout ! Je crois bien qu'il va passer le reste de sa journée sur son nouveau joujou. Il n'a même pas essayé la moto, il la découvre en me portant jusqu'à la gare. Il trouve que ça fait un peu lourd par rapport à une sportive, je lui suggère que peut être, c'est à cause d'un certain sac de sable de 90 kg
Retour en train, je ne lis même pas de magazine moto, mais un vieux Paul Guimard, histoire de me laver un peu la tête.
Madame et Piwy m'attendent à la gare, de là on met Gazz jusqu'au Leclerc de Sainte Eulalie. Je pilote la Cagiva de Madame, elle fait la passagère. Un ami nous attendais là gentiment avec sa 1100 XX et on file vers Royan par un itinéraire que Viamichelin qualifierait de "plus rapide". Madame est passé derrière le XX pour un peu de confort dans ce monde de brute.
Autobeurk et nationale. Pas trop trop vite sur ce type de route, j'ai la phobie des radars. Cela dit vers la fin, la route devient un peu plus sympa et je découvre toutes les qualités du moteur de la Cagiva de Madame(le 1000 Suzuki du TLS). Génial ! Puissance et souplesse, agressivité et confort, vraiment un excellent moteur !
Encore un parking, c'est le RDV avec le vendeur de la Falco. Il nous rejoint et nous amène chez lui.
Petite bière dans le jardin, papiers dernières recommandations et nous voilà partis pour rentrer à Bordeaux.
Cette fois, on évite l'autobeurk, je vais enfin pouvoir tester la belle sur une route pour honnete homme.
Première impression : pas du tout mal aux poignets, mais mal, très mal au cou et au trapèze. La position couchée m'oblige à relever la tête. Je découvrirai un peu plus tard que le cax ne m'aide pas. Ca se passe beaucoup mieux avec mon vieux Schuberth qui descend moins bas sur la nuque.
Après un bref passage à la maison, il faut bien aller montrer un peu la nouvelle aux copains qui, vendredi oblige, squattent le Sombrero (Bar motard de Bordeaux). :trink1
Belle journée : trois villes, trois motos, l'excitation d'une nouvelle machine, le plaisir d'être accompagné par des amis chers.
La vraie découverte de la bête se fera un peu plus tard, sur un vrai terrain de jeu comme ce dimanche en Périgord (petite balade pour l'essayer : 450 km).
Je n'ai plus qu'à changer mon profil
Charles en Falco rouge (les plus rapides) :v
