Jeudi 4 septembre
Cette nuit fut très chiante, on coupe la clim parce qu'elle fait du bruit, mais en pleine nuit il faut la remettre parce qu'il fait super chaud.
Puis il faut la re couper parce qu'il fait trop fois après…
Bref, pas génial.
On prend notre temps pour se préparer, on a pas trop de route.
On prendra un petit dej «english » avec œufs et bacon.
On arrive à sortir d'Athènes et à trouver notre chemin facilement.
La route est sympa, ça tournicote mais comme d'hab on envoie pas parce que ça glisse.
A certains endroits les paysages sont sublimes.
Ensuite on longera une autre côte, les trois quart du temps c'est en travaux, la route n'a guère d’intérêt, c'est du tout droit. Juste les paysages qui sont sympa.
Ensuite on a traversé un grand pont. C'est cool c'est vraiment pas chère pour les moto, 2 euros.
On a relongé une belle côte puis trouvé un coin sympa mais très humide pour poser la tente.
On s'améliore pour le timing, on a pu poser la tente et manger alors qu'il faisait encore jour.
:d
Vendredi 5 septembre
Nuit pas terrible, je me suis réveiller beaucoup de fois.
J'avais mal au dos.
Vers 4 heures il à commencé à pleuvoir en plus, chouette que je me suis dit mais ça va, ça n'a pas duré.
Réveil vers 6 heures, j'ouvre la tente, on a la tête dans les nuages. C'est très humide.
Shart ronflera bien jusqu'à 7 heures 30.
On rempil les tentes trempée et départ.
Pendant que l'on remballera nos affaires, des bucherons bosseront juste à coté mais ne nous remarquerons même pas.
Au bout de quelques kilomètres, je décide de m'arrêter pour vérifier le pneu de shart, en effet pour monter au coin du camping, il a fallu passer par un chemin de terre et celle-ci colle beaucoup.
Chez shart la terre c'est coincé entre la roue et le bras oscillant.
On a bien fait de s'arrêter, car la boue ne partait pas, ça a même commencé à faire fondre le pneu, mais pas grand-chose on s'est arrêter à temps.
Donc démontage du lèche roue et nettoyage de la terre avec un bout de bois.
On passera la frontière Grecque-Albanie sans trop de soucis, ils ne m'ont pas trop ennuyé malgré l'absence de ma CG et carte verte. Ils me demande juste de m'arrêter à la prochaine ville au commissariat pour que je m'enregistre auprès de la police…
Ce que nous feront, nous trouverons une patrouille et leur expliquerons le cas, il me réponde « no prblem
», en gros, ils en ont rien à foutre.
On continue la route, et sur les conseils d'un pompiste, nous ferons un détour car la route initiale est en terre et elle dure plus de 70 km… pas trop envie.
En Albanie les routes sont quand même bien pourries, vers la fin, on aura des kilomètres entiers de route en cailloux, terre très désagréable.
On arrive à Berat à 16 heures 20, et on trouvera l'auberge à 18 heures…
Un adresse totalement imprécise, moi qui pensais que Berat était petit…
On trouvera grâce a un mec qui a appelé plusieurs personnes pour savoir si ils connaissaient l'hotel.
Et en effet, l’hôtel est carrément mal indiqué, puisque pas indiqué du tout…
On déposera un peu de nos affaires puis retournerons en ville chercher de l'argent et de la bouffe.
A notre retour, plus personne à l’hôtel, on est enfermé dehors !!!!
Nan mais je rêve.
Shart escaladera pour entré dans l’hôtel par une fenêtre resté ouverte.
On retrouve notre chambre et voulons prendre notre douche, et bah pas d'eau chaude ni d'eau froide dans la douche !!!!
Nan mais c'est une caméra caché cet hôtel ou quoi ?
On ira dans une autre chambre ou il y avait de l'eau, mais juste froide, c'est vivifiant une douche à l'eau froide.
Puis on ira manger dans le restaurant de celui qui nous avait aidé à trouver l’hôtel.
C'était très bon, on a pris du lapin sauvage, et pour preuve qu'il était sauvage, on a retrouvé des plombs dedans ^^On s'en sort pour 20 euros pour 2, carrément honnête.
On laissera un bon pourboire, pour le repas, mais aussi pour l'aide qu'il nous a apporté.
21 heures 50 dodo.
Samedi 6 septembre
Debout vers 6 heures à cause de rideau pas assez épais qui laisse passer la lumière, j'ai passé une bonne nuit.
On se lève pour 7 heures 30, on se prépare tranquillement.
En descendant pour charger les affaires, une jeune fille, qui semble être celle qui s'occupe des lieux ce matin, nous signale qu'elle nous attendait pour le petit déjeuner, alors que le soir d'avant, le mec nous disait qu'il n'y avait pas de petit déjeuner…
On charge les motos devant des jeunes impressionnés, ils ne doivent pas avoir l'habitude de voir de telles motos, la fille de l’accueil nous demande de faire des photos avec elle pour montrer à je sais pas qui sont boulot…
On prend la route, enfin, les chemins direction le Monténégro.
Les routes ça s'arrange pas, toujours autant pourries, des routes en terre et en cailloux, bref pas la joie.
On rejoins la voix rapide, qui en est vraiment une et on ne la quittera plus, on ne va pas tenter de faire des routes plus petites au risque de retrouver des routes en terre, le tout terrain ça va 5 min.
Et là, on arrive à la frontière Albanie- Monténégro…
Grand moment, je leur explique que j'ai perdu les papiers de la moto et la un des type ne veut pas que j'entre en Monténégro.
Il veut absolument l'original, je lui dit que je ne peux pas car j'ai perdu les originaux, mais il ne veut rien savoir.
Il me dit qu'il faut j'aille en Roumanie (je disais que je j'avais perdu les papiers en Roumanie) faire une déclaration de perte, mais comment aller en Roumanie si on me laisse pas sortit !!!
Bref, c'est qu'un con.
On se rend à un café qui à le wifi, je télécharge la copie de ma carte verte que mon assurance m'a envoyé par mail.
Je retourne au poste frontière mas le type ne veut rien savoir…
On lui demande quoi faire, puisqu'il veut les originaux et que c'est impossible, il répond juste que je dois retourner en Grèce par le poste frontière par lequel je suis entré parce que je n'aurais jamais du rentrer en Albanie normalement…
Quand je dis que c'est un con…
Ils nous passe le numéro de l'ambassade de France à Tirané en Albanie, je les appels avec mon tel perso (ça va douiller en communication mais bon, cas de force majeur), en gros, ils ne peuvent rien faire, les véhicule c'est pas leur domaine, et faudrait attendre lundi, en gros « démerde toi »…
J'appel donc un ancien collègue gendarme, lui explique mon cas et lui demande de m'envoyer par mail une copie de la carte grise via le fichier SIV.
Dans les 5 minutes j'ai le mail.
Je vais dans un café, demande au mec si je peux imprimer deux feuilles, très sympa il accepte et m'imprime la copie de la carte verte et de la carte grise.
Une fois les deux documents en poche, on décide de ne pas aller au poste frontière ou il y a le con, on va directement à un autre qui est heureusement pas trop loin.
Le mec de l'albanie se fou de ce que je lui présente et je sors donc facilement d'Albanie, mais le mec du monténégro commence à me dire qu'il ne veut que l'original….
Je me dit que je suis perdu, je discute un peu avec, fais le mec qui est désespérer, et il demande à un collègue et bim, me met le tampon et me dit ok.
OUFFFFFFFF
On se prend une petite pluie sur la tronche en Monténégro, mais à peine rouler 200 mètres le temps est sec.
On prendra des petites routes qui sont en bon état, ça change de l'Albanie. On prendra un super col, bonne route qui accroche, bon virage et super paysage .
Enfin de la bonne route à arsouille après la Grèce et les routes glissantes et les pistes d'Albanie.
Puis on rejoindra la route de la côte, superbe vue et route, mais trop de village et de monde pour pouvoir en profiter.
On arrive à la frontière Monténégro-Croatie, le stress monte encore.
Coté Albanie, le mec demande juste les passeports et go, oufff.
Coté Croatie, on attendra bien 30 min le temps que ce soit notre tour, et arrivé devant la dame du guichet on lui fera des grand « Hello » et elle dira sans même prendre nos passeports « ok you go »
OUFFFFFFFF
Nous voila en Croatie.
Il commence à faire sombre et Dubrovnic est à 40 km de là, on roule à bon rythme.
On arrivera à la nuit tombée.
On cherchera un hôtel pas trop chère si possible, et ben un 3 étoile c'est 100 euros la nuit !!!
Trop chère pour nous.
On demandera au hasard un autre hôtel 3 étoiles, et il nous dirons que c'est complet mais ils ont quelqu'un de la famille qui ont des chambres.
On y va est en effet, c'est couchage chez l'habitant.
Mais pas de wifi, dommage.
On ira en ville pour chercher de la monnaie et un restau avec wifi.
On se rendra compte qu'en fait, en Croatie, c'est usuel que les gens invite les touristes à dormir chez eux contre de l'argent. C'est juste « normal » ici.
Il est 00h15 on se couche pour la première fois tard ^^
dodo