Quand on a un certain passif moto, une relative lassitude peut s'installer...
Le besoin d'explorer de nouvelles voies se fait sentir. La sévérité vis à vis de productions fades, tièdes ou translucides augmente encore. Eviter de perdre son temps avec des bécanes insipides était déjà prioritaire, mais arrivé à la cinquantaine bien tassée, ça devient primordial.
On étudie alors le cas de fabricants dont on n'avait pas encore exploré le moindre arpent d'un horizon pourtant vaste.
Ce fut le cas par le passé avec ma Bonneville '74, mon attelage ex-URSS ou certains "cas sociaux" jap's. C'était aussi le cas pour ma 900SS, ma 998 et mon V60 "R" et c'est à nouveau le cas aujourd'hui, dans un autre registre.
Aussi, il y a trois semaines, un drôle de vaisseau est venu rejoindre ma RSV.
Tout s'est décidé très vite, d'une part parce qu'il s'agit du modèle que j'ai toujours préféré, ici doté du 1340 (la motorisation estimée la plus "authentique"), d'autre part parce que cet exemplaire arbore une peinture perso très '50s assez proche de ce que j'aurais pu faire réaliser moi-même.
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