Circuit de Mugello (I)
Cela devait être une belle histoire à raconter. Cela devait être aussi une fête, comme chaque fois qu’il s’agit de tester un nouveau modèle de motos sportives, de surcroît sur un des plus beau circuit du monde, celui du Mugello.
Oui, mais voilà, la belle, ou plutôt la bielle n’a pas daigné participer aux réjouissances. Anéantissant ainsi les fantasmes de pilotage les plus fous. Adieu freinages tardifs, prises d’angles extrêmes, genoux appuyés sur les vibreurs et autres wheelies provoqués par la seule ouverture des gaz… Snif!
Cette présentation mondiale devait se dérouler du lundi 25 au jeudi 29 octobre. Une semaine automnale magnifique comme seule en connaît la Toscane, un circuit réputé et une moto belle à damner la majorité des saints de la région… Le décor est planté.
A raison de quatre groupes de huit journalistes, une journée d’essai permet à chacun d’effectuer trois séances d’une vingtaine de minutes. Les testeurs de tous les pays se succèdent quotidiennement. Ainsi, lundi, première journée de test, une majorité d’Anglais s’étaient dits satisfaits, voire enchantés par les performances de l’engin. Mardi, alors que nous Suisses faisions route vers la Toscane, les journalistes allemands roulaient, roulaient, roulaient…
Désillusion au menu
Nous voici arrivés, juste à l’heure! Nous avons une première réputation à défendre pardi! Il est l’heure du cocktail de bienvenue précédant la conférence de presse qui dévoile les détails techniques de la moto. Le temps de déguster un premier verre de Prosecco et, déjà la rumeur se diffuse. «Tu as entendu? Il paraît qu’aujourd’hui, cinq moteurs ont «explosés» à 250 km/h.» Vrai, faux, y a-t-il des pilotes blessés? Nous n’en saurons rien pendant longtemps. Nous attendons la conférence avec impatience en espérant que tout ceci n’est qu’un gag, et que le lendemain, nous pourrons chevaucher à notre tour la prometteuse RSV4 R.
Deux heures plus tard, nous apprenons par la bouche de Leo Mercanti, le responsable des nouveaux produits de tout le groupe Piaggio, que l’essai de la nouvelle Aprilia RSV4 R est terminé! La sécurité des utilisateurs n’étant plus assurée, il est dès lors normal d’aboutir à une telle décision.
Viens maintenant le temps des explications… «Il est vrai qu’aujourd’hui, cinq motos ont connu un problème. Nous l’avons identifié, et il s’agit d’une fissure longitudinale des bielles. Nous n’avons pas encore eu le temps d’examiner l’entier du problème, mais les premières constatations de nos ingénieurs montrent qu’il s’agit d’un problème de métallurgie, de fonderie, chez un de nos fournisseurs», argumente-t-il la mine défaite.
Défaut de fabrication ou absence de contrôle de qualité, nous ne le savons pas.
«Nous devons dès lors mettre un terme à cette présentation et je m’en excuse. Mais je vous promets que nous allons prochainement organiser un nouvel essai.» La mine déconfite, avec la honte dans le regard, c’est ainsi que s’est exprimé le patron…
Quant à nous, nous parlerons volontiers de frustration plutôt que de déception. Ces motos soumises à l’essai étant généralement des motos de préséries elles sont, par définition, des motos pas encore parfaitement abouties......
texte recuperer sur internet sacher qu'il vaut mieux tard que jamais et si ça ce trouve nos moteurs sont parfait aprilia a tellement peur a l'accident qu'il prefere ce couvrir c'est quand meme la moto de l'année et certain se frotte déja les mains chez la concurence mais arretons et prenons plaisir a conduire nos machines car certains ont déja 7000 kms et aucun soucis sauf un suintement