Auteur Sujet: Tchat avec Alain Roger  (Lu 3981 fois)

STEFRSVR

  • Membre de la LNB
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 6.734
  • Localisation: Rennes(aux alentours)
  • Moto: Rsv4Rf 2018
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #30 le: 01 avril, 2009, 11:39:51 11:39 »

T'es sur abfab pour le lien car celui auquel tu fais référence ne concerne que la construction et l'habitation.
IP archivée

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #31 le: 01 avril, 2009, 12:11:58 12:11 »

Voila stef pour confirmation de la question posée par un sénateur UMP, pas de réponse du gouvernement depuis février 2008.

Obligation d'information des professionnels en matière de pièces détachées  13 ème législature  
Question écrite n° 03498 de M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 21/02/2008 - page 316
 
M. Christian Cambon appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de la consommation et du tourisme sur le non respect par de nombreux professionnels des dispositions de l'article L. 111-2 du code de la consommation en vertu desquelles « le professionnel vendeur de biens meubles doit indiquer au consommateur la période pendant laquelle il est prévisible que les pièces indispensables à l'utilisation du bien seront disponibles sur le marché ». Or, les consommateurs constatent fréquemment à leurs dépens que suite à une perte ou une détérioration naturelle ou accidentelle d'une pièce détachée d'un produit, ils ne peuvent plus se la procurer, par exemple dans le cas de verres, assiettes, batteries d'un téléphone portable, luminaires…, alors même qu'ils n'avaient jamais été informés au moment de l'achat de la suppression prévisible de telle ou telle pièce du produit à un horizon plus ou moins lointain. Dans ces conditions, comment le consommateur peut-il faire valoir ses droits lorsque l'information de l'article L. 111-2 du code de la consommation ne lui a pas été délivrée et que les pièces essentielles à l'utilisation du bien ne sont plus disponibles sur le marché quelques années après l'achat ? A qui revient la charge de la preuve du défaut d'information ? Le consommateur doit-il adresser au professionnel une lettre recommandée après l'achat pour le mettre en demeure de lui indiquer la période pendant laquelle « il est prévisible que les pièces indispensables à l'utilisation du bien seront disponibles sur le marché » ? Par ailleurs, ne serait-il pas opportun de revenir à la version proposée par le projet de loi renforçant la protection des consommateurs, déposé à l'Assemblée nationale 19 mars 1991, qui prévoyait une obligation pour le professionnel d'indiquer au consommateur la durée au cours de laquelle, à compter de la vente, il s'engage à fournir toute pièce ou matériel indispensable à l'utilisation du bien ? Il lui demande, en conséquence, quelle mesure le Gouvernement compte-t-il prendre pour protéger le consommateur et contraindre les professionnels à respecter les dispositions du code de la consommation.

 
Transmise au Secrétariat d'État chargé de l'industrie et de la consommation  
En attente de réponse du Secrétariat d'État chargé de l'industrie et de la consommation En attente d'une réponse ministérielle  
IP archivée

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #32 le: 01 avril, 2009, 12:40:23 12:40 »

pourtant le lien fonctionne, on arrive bien au texte sur les pièces détachées....
IP archivée

STEFRSVR

  • Membre de la LNB
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 6.734
  • Localisation: Rennes(aux alentours)
  • Moto: Rsv4Rf 2018
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #33 le: 01 avril, 2009, 13:31:18 13:31 »

Oui mais les pièces détachées de quoi :gne
En aucun cas l'automobile n'est mentionnée.Je cites« le professionnel vendeur  de biens meubles  ".Je pense que cet article de loi ne convient que pour l'immobilier=>à creuser
IP archivée

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #34 le: 01 avril, 2009, 14:28:46 14:28 »

pour info les "biens meubles" sont en langage juridique tous les objets matériels, qui sont fabriqués...cela englobe les verres, assiettes, batteries d'un téléphone portable, luminaires...tout ce qui est fabriqué, qui est donc une pièce détachée de l'objet ou l'objet en lui  même comme un assemblage de pièces détachées...je peux pas mieux faire pour t'expliquer, comprends tu?
dans la question du sénateur il y a trois petits points, et je pense que ce sénateur a autre chose à faire que de lister tous les produits du monde qui rentre dans la définition...
Pour la définition du mot meuble, associé à bien, il faut se rapporter aux articles 527 et suivants du code civil. Bonne recherche!
IP archivée

STEFRSVR

  • Membre de la LNB
  • RS GP
  • ******
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 6.734
  • Localisation: Rennes(aux alentours)
  • Moto: Rsv4Rf 2018
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #35 le: 01 avril, 2009, 15:03:50 15:03 »

Vu,j'ai lu l'article 527,je comprend mieux maintenant ;-)
IP archivée

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #36 le: 01 avril, 2009, 15:12:53 15:12 »

génial! super! :trink1
IP archivée

franco

  • Le Maitre du TCHI TCHI
  • 1000 SBK usine!
  • *****
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 3.500
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #37 le: 01 avril, 2009, 16:49:11 16:49 »

et ça englobe également les véhicules car ils sont également du mobilier.
mais en europe il y a une legislature pour les véhicules moteur ,le fabriquant a l obligation de fournir x année apres l arret de la fabrication du modele toutes les pieces détachées . mais bon je connait pas le temp exacte mais c est plusieur année
IP archivée
bof jfais cque jpeus alors pousser pas
et en plus j ai une rondelle blindée100% d origine
[img]http://img399.imageshack.us/img399/4937/c

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #38 le: 01 avril, 2009, 17:12:55 17:12 »

Bon franco, sans vouloir t'offenser, si un senateur M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP) demande une précison au gouvernement sur les biens meubles, s'il y avait un texte (je distingue loi, décret, réglement, circulaire enfin tous type de texte!) si ce texte européen existe, ce sénateur le citerait, ne crois tu pas?
Alors les "je ne sais pas", "il doit y avoir", pourrait on les mettre de coté? Car tant que les élements ne sont pas vérifiés, ils ne correspondent à rien de sérieux, ce n'est que la rumeur du comptoir au café du coin.
Donc en résumé, un sénateur M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP)  pose une question au gouvernement sur la durée que les fabricants doivent respecter pour fournir des pièces détachées à leur clients, ce sénateur pose une question sur l'information obligatoire de la part du revendeur, du fabricant à l'égard des consommateurs au moment de leur choix d'achat, on parle bien de délais de fabrication de ces pièces, pas de délais de livraison.
Ne pas oublier qu'entre la commande d'une pièce chez Aprilia, le délai de livraison peut aller sur plusieurs mois sans jamais une quelqconque échéance de livraison à communiquer au client! (voir pétition initiée en 2007 pour un problème de livraison de pièces détachées)
Donc Franco, si tu trouves le texte européen (qui n'existe pas jusqu'à la preuve du contraire que bien sur tu vas me trouver) je l'envoie au sénateur M. Christian Cambon (Val-de-Marne - UMP)  pour lui demander de reposer sa question au gouvernement et de demander à la france de s'aligner sur l'europe.
IP archivée

franco

  • Le Maitre du TCHI TCHI
  • 1000 SBK usine!
  • *****
  • Hors ligne Hors ligne
  • Messages: 3.500
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #39 le: 01 avril, 2009, 21:52:48 21:52 »

M. Christian Cambon appelle l'attention de M. le secrétaire d'État chargé de la consommation et du tourisme sur le non respect par de nombreux professionnels des dispositions de l'article L. 111-2 du code de la consommation en vertu desquelles « le professionnel vendeur de biens meubles doit indiquer au consommateur la période pendant laquelle il est prévisible que les pièces indispensables à l'utilisation du bien seront disponibles sur le marché ». Or, les consommateurs constatent fréquemment à leurs dépens que suite à une perte ou une détérioration naturelle ou accidentelle d'une pièce détachée d'un produit, ils ne peuvent plus se la procurer, par exemple dans le cas de verres, assiettes, batteries d'un téléphone portable, luminaires…, alors même qu'ils n'avaient jamais été informés au moment de l'achat de la suppression prévisible de telle ou telle pièce du produit à un horizon plus ou moins lointain. Dans ces conditions, comment le consommateur peut-il faire valoir ses droits lorsque l'information de l'article L. 111-2 du code de la consommation ne lui a pas été délivrée et que les pièces essentielles à l'utilisation du bien ne sont plus disponibles sur le marché quelques années après l'achat ? A qui revient la charge de la preuve du défaut d'information ? Le consommateur doit-il adresser au professionnel une lettre recommandée après l'achat pour le mettre en demeure de lui indiquer la période pendant laquelle « il est prévisible que les pièces indispensables à l'utilisation du bien seront disponibles sur le marché » ? Par ailleurs, ne serait-il pas opportun de revenir à la version proposée par le projet de loi renforçant la protection des consommateurs, déposé à l'Assemblée nationale 19 mars 1991, qui prévoyait une obligation pour le professionnel d'indiquer au consommateur la durée au cours de laquelle, à compter de la vente, il s'engage à fournir toute pièce ou matériel indispensable à l'utilisation du bien ? Il lui demande, en conséquence, quelle mesure le Gouvernement compte-t-il prendre pour protéger le consommateur et contraindre les professionnels à respecter les dispositions du code de la consommation
bon voila le texte
si j ai bien compris ce brave Cambon demande carrement lors d une vente de mobiles qu on indique combien de temp les pieces seront disponible sur le marcher apres la vente de ce dit mobile.
ensuite il demande ce que le gouvernement compte faire pour que cette loi soient respecter
voila maintenant mr l intelligent il faut savoir qu il existe 2 sorte de biens ,le mobile(tout ce qui peut etre déplacer)et l immobile (tout ce qui ne peus etre bouger) je te laisse deviner dans quel cathégorie se trouve ta moto et ta voiture.
donc si tu cherche l article de loi qui oblige les fabricant de voiture a mettre a dispositions des pieces détachées pendant x année apres l arret de la fabrication de ce modele exemple ta rsv 99 qui n est plus produite depuis plus de 5 an tu la mis toi meme en ligne(l'article L. 111-2).
bon la dessus si tu veut un cour plus approfondi sur le mobile et l immobile je me tiens a ta disposition ;-)
IP archivée
bof jfais cque jpeus alors pousser pas
et en plus j ai une rondelle blindée100% d origine
[img]http://img399.imageshack.us/img399/4937/c

abfab

  • Invité
Tchat avec Alain Roger
« Réponse #40 le: 28 mai, 2009, 10:18:25 10:18 »

et voila la réponse du gouvernement, le 30 avril 2009 à la question du sénateur en février 2008 (plus d'un an pour une réponse)
Réponse du Secrétariat d'État chargé de l'industrie et de la consommation

publiée dans le JO Sénat du 30/04/2009 - page 1065
 
L'article L. 111-2 du code de la consommation prévoit déjà une obligation pour le vendeur professionnel de biens meubles d'indiquer au consommateur la période pendant laquelle il est prévisible que les pièces indispensables à l'utilisation du bien seront disponibles sur le marché. Cette obligation d'information à la charge du professionnel peut être déterminante pour le consommateur. En effet, cette information peut orienter son choix vers tel produit plutôt que tel autre, en fonction de la durée de la période durant laquelle il peut raisonnablement espérer s'approvisionner en pièces détachées. Le consommateur pourra ainsi décider d'acheter le produit pour lequel le constructeur, l'importateur ou le vendeur affiche un délai de disponibilité de pièces plus long. Quand bien même les modalités selon lesquelles cette information doit être délivrée au consommateur ne sont pas précisées par l'article L. 111-2 du code de la consommation et qu'il n'existe pas de sanction spécifique pour le cas où le vendeur n'informe pas l'acheteur sur la période prévisible de disponibilité des pièces détachées, une telle omission est cependant susceptible d'engager la responsabilité civile du vendeur dans les conditions du droit commun, sur le fondement de l'article 1142 du code civil, voire, le cas échéant, justifier la nullité du contrat, ce dernier ayant été conclu en violation d'une règle d'ordre public. Par ailleurs, au plan pénal, l'absence d'une telle information pourrait être, le cas échéant, appréhendée sous l'angle de l'article L. 121-1-II du code de la consommation qui qualifie de pratique trompeuse l'omission d'une information substantielle pour le consommateur. Le renforcement de cette obligation d'information, par l'indication d'une période ferme durant laquelle ces pièces de rechange seront disponibles sur le marché, n'est pas souhaitable. La modification envisagée ferait en effet peser sur le vendeur professionnel l'obligation de communiquer au consommateur une information qu'il ne maîtrise pas et ce même si la période de disponibilité des pièces de rechange lui est indiquée par le fabricant. À cet égard, le caractère prévisible de la période, dont il est aujourd'hui demandé l'interdiction, prend en compte les inévitables évolutions technologiques des biens et services qu'il est parfois difficile d'anticiper de manière certaine, sans pour autant permettre la communication d'une information peu fiable sur ce point puisqu'il appartient obligatoirement au fabricant ou à l'importateur de porter l'étendue de cette période à la connaissance du vendeur. Enfin, l'introduction d'une telle obligation pourrait imposer aux professionnels, installés sur le territoire national, des contraintes qui vont au-delà des exigences communautaires relatives à l'information des consommateurs et par voie de conséquence à l'obligation de conformité qui en découle. En effet, la proposition de directive relative aux droits des consommateurs exclut les pièces de rechange utilisées par le professionnel pour remédier à la non-conformité des biens du domaine couvert par la garantie de conformité, laquelle prévoit au titre des remèdes, soit la réparation, soit le remplacement du bien.
 
IP archivée
 

SMF spam blocked by CleanTalk

Page générée en 0.109 secondes avec 23 requêtes.