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[SittingBull]

Tu vas rire mais je suis plutôt,... comment dire..., un cas. Me suis jamais planté.
Le cas inverse de toi en fait car j'ai tellement peur de me planter, casser la mob (suis pas riche), me casser moi-même (suis pas douillet mais j'aime pas l'hosto), que j'en arrive presque à souhaiter de me planter, histoire d'en faire l'expérience, de me libérer en quelque sorte.

C'est grave docteur?

Bon rétablissement. Te prends pas trop la tête, on n'apprend que de ses échecs.

[Olivier TFE]

@ mymyv60: il ne faut pas trop cogiter. Une moto, ça a 2 roues et les gamelles; c'est courant, c'est normal! 

Il faut apprendre à tomber sans se faire mal. Pas facile et bien entendu pas garanti à 100%, mais c'est important. En général, il ne faut pas lutter contre la chute au moment où elle est inévitable. Il faut se détendre, abandonner la moto au plus vite (donner un coup de patte si nécessaire pour s'en éloigner) et prendre la position adéquate. Penser que les mains et gants sont très fragiles (fermer les poings). Essayer de glisser sur le dos plutôt que sur le ventre.

Dans ces conditions, avoir un très bonne forme physique et mentale est un grand plus.

Je suis tombé de nombreuses fois, dont une à 170 km/h à Jérez et j'ai toujours repris la moto sans aucune appréhension. Mais je suis très conscient des dangers en général (pas besoin de chuter) donc le fait de chuter ne change rien pour moi.

Beaucoup de motards ont tout de même un moment de doute sur la poursuite de leur "carrière" de motard juste après une chute, mais cela disparait au bout de quelques heures ou jours.


Enfin, pour tenter d’éviter les chutes sur des soucis de gravier ou portion glissante en virage: il faut tenter de soulager l'angle et le besoin d’adhérence sur le passage délicat. Surtout relâcher les freins avant le-dit passage! Si personne en face, ne pas hésiter à élargir souplement la trajectoire...



@ SittingBull:
C'est vrai qu'une bonne chute sans (trop) de bobos, ça fait du bien dans un certain sens! 
Et chuter de temps en temps permet d'apprendre à mieux tomber.
Néanmoins pour que le moral reste bon, il est préférable que les chutes n'arrivent qu’espacées de nombreux milliers de km et que les raisons de la chute soient autres qu'une erreur de pilotage.

[gonzo]

Le souci c'est souvent le compte en banque qui a mal aussi après une chute.
Et lui aussi met du temps à gairir.

[mymyv60]

   Merci pour vos messages les gars.

  Ceci étant dit je reste modeste et soyons réalistes: gravillons certes, mais mauvais pilotage surement. J'étais en train de relâcher mon frein avant quand j'ai aperçu la plaque de gravillons. Par contre je me suis redressé alors que la meule était encore sur l'angle, regard partout sauf là où il faut, et très mauvais feeling avec mon frein arrière qui est quasi inexistant... ma position n'aidant pas, je ne pouvais plus rien doser. J'ai donc préférer la redresser et tirer tout droit dans les hautes herbes...

  J'aimerais vraiment mieux comprendre... Et j'aimerais vraiment aussi faire quelques tours sur une piste avec des gars qui taquinent pour choper de meilleurs reflex... Mes virages a gauche, je prend de l'angle, ça doit pas être trop mal, mais par exemple sur mes droites, j'ai une fâcheuse tendance à prendre mes virages "en deux fois"...rien de très marqué, mais quand même... Mes freinages associés au frein moteur de ma Valentina sont également très mal dosés je pense, avec pas mal de dribble quand je bourre un peu... Le souci c'est qu'il est délicat d'en parler avec pas mal de motards car bien évidemment, tout le monde sur cette terre est un Dieu de la Route...

  Faut vraiment que j'aille me faire une session piste...

[Bestof]

Le souci c'est qu'il est délicat d'en parler avec pas mal de motards car bien évidemment, tout le monde sur cette terre est un Dieu de la Route...

ou un "moi je"

mais est ce une caractérisque uniquement du monde Motard
oui tout le monde a un avis
une expérience
une perception
mais tout diffère


ce qui ne signifie pas qu'il n y a pas du bon à prendre parmi tout ça

la difficulté  c'est de faire le tri, de sélectionner...
pour ne retenir que ce qui est bon, adaptable, et convient !

mission impossible donc !
 

[mymyv60]

mission impossible donc !
 

  Ah non merde ! Je nécessite du conseil ! 

  Faudrait que je jette un cil sur les circuits vers chez moi et voir ce qu'ils proposent... Je sais pas si des journées existent où l'on peut se faire un roulage joyeux et généreux sans pour autant signer une licence ou autre... Je sais pas trop comment ça marche tout ça...

  Si un pistard du forum pouvais me rencarder ça serait cool !

 AVIS A LA POPULATION : I NEED YOU ! Un jeune V60iste nécessite un tuteur sur piste !

[Olivier TFE]

Les journées de roulage piste (style école ou roulage libre) sont faites avec une assurance à la journée. Pas besoin d'avoir une licence à l'année, sauf si tu deviens accroc et que tu roules très souvent ou que tu veux participer à des courses.

C'est vrai que si on n'a pas mis les roues sur piste, un vrai cours va nous apprendre beaucoup de choses. Avec les échanges de points de vues avec les autres stagiaires, les questions au prof. et bien sûr la pratique sur piste, on ressort avec plein de bonnes choses et le pilotage progresse tant au niveau maitrise (donc sécurité) qu'efficacité (donc chrono).

Mais bien entendu, un seul cours ne va pas nous faire passer de débutant à pilote pro! 

[Pilou]

Sachant qu'un roulage sur piste et du roulage sur route n'a rien à voir niveau appréhension, d'un virage par exemple. Les gravillons sur piste, y a pas non plus!
Par contre, il y a le chevalier de groland, alias Serge Nuques, qui fait des stages sur route http://www.sergei.fr/Main.aspx?numStructure=36813&accueil=editorial

[ledext]

Je n'ai pas encore eu l'occasion de mettre mes roues sur piste.
Mais je pense que les journées pistes n'améliore pas vraiment la sécurité sur route.
La manière de rouler en sécurité sur un circuit ou sur route ouverte ne sont pas à mon sens les mêmes.
Pour améliorer la sécurité sur route,  je m'orienterais plus sur des stages de perfectionnement du style de ceux de l'afdm :  http://www.afdm.org/
Mais ceci n'engage que moi bien sur.

[Bestof]

-et c'est moi qui dit ça...!!!!...-

la piste te permet tout de meme d'apprende en sécurité tes limites, celles de ta machine,
planter des freinages de trappeur
constater que tes pneus....te permettent des trucs que tu penses pas possible
que l'on peut prendre de l'angle sans problème....

à toi ensuite de l'adapter.

mais c'est là que tu apprendras la technique
que tu pourras répéter les "exercices"
voir les limites...

mais ça n'est que mon avis,
que je partage avec moi même.

(cf  mon avis sur les avis ci dessus...)

 

[Olivier TFE]

Oui, c'est sûr que les problèmes "route" et "piste" sont en partie différents, mais l'essentiel reste identique: la maitrise de la moto, la réaction du pilote devant un imprévu (dérobade de l'arrière, freinage violent, autre moto à éviter) et la décontraction du pilote.

Et sur piste, les gravillons sont malheureusement parfois remplacés par une tâche d'huile ou de liquide de refroidissement...

Tous les copains qui ont fait un stage sur piste sont unanimes: lors de leur retour sur le route ouverte, ils se sentent mieux et bénéficient (d'une partie) des connaissances apprises sur circuit.

[mymyv60]

  Bestof: Tu viens de résumer parfaitement le truc à mes yeux !

  J'imagine bien qu'un cours sur piste ne va pas me rendre plus fort sur route, mais je saurais à quoi m'en tenir au niveau de la bécane en elle même. Si il faut, un mec chevronné et conscient des capacités de la meule n'aurais pas chuté là où je me suis vautré ! C'est plus l’appréhension, le fait de ne pas savoir sur l'instant si mon rsv va tenir, qui a fait que je suis tombé. Si il faut, comme le souligne Olivier TFE, je tenais mon angle, pas de frein et une bonne position et sa passait... seulement voilà, sans un bon passage sur piste, je ne pense pas qu'on puisse vraiment savoir, comme le dit l'ami Bestof, où se trouve le moment où les pneus vont dire stop, comment les freins vont travailler en fonction de ma position, bref, le nécessaire vital pour le cas où, sur route, on se retrouve dans une position où une confiance totale en la machine saupoudrée de bons reflex permettront -peut-être- de s'en sortir avec moins de gravillons plantés dans l'épiderme!

[Pilou]

Tous les copains qui ont fait un stage sur piste sont unanimes: lors de leur retour sur le route ouverte, ils se sentent mieux et bénéficient (d'une partie) des connaissances apprises sur circuit.

Au risque aussi de se surestimer suite à un stage circuit et de confondre piste et route 

[Olivier TFE]

Tu as raison et c'est pour ça qu'un moniteur devrait toujours terminer son debriefing par une phrase du style:

"Attention, la route n'est pas la piste. Les données ne sont pas les mêmes. Redoublez de prudence sur route, surtout qu'après le circuit, rouler à 130 km/h va vous sembler rouler au ralenti..."

D'ailleurs les moniteurs du Porsche Driving School le font toujours! 

A quand l'Aprilia Driving School officiel?